



Le pont à brebis.
Salut l'artiste ! et merci.
Le pont à brebis.
Salut l'artiste ! et merci.
La citation obtenue en mai 1917 semble correspondre à l'offensive sur le chemin des Dames où le plan du général Nivelle a fait 200 000 morts dans le camp Français.
C'est suite à cette grande tuerie que ce sont développées les mutineries dans l'armée Française concentrées sur le chemin des Dames et le front de Champagne.
La chanson de Craône (du nom d'une commune située sur le chemin des dames) montre l'exaspération des troupes :
http://www.dailymotion.com/video/x30dzv_chanson-de-craonne_events
Le front de Champagne, il en fut également l'un des acteurs.
""""Chère madame,
Je vous remercie de m'avoir fait l'amitié de penser que vous me feriez plaisir en m'envoyant la coupure de journal où est évoquée la vie admirable de votre père.
Je l'ai lu et relu avec beaucoup d'émotion.
Quand j'ai rejoint votre père au 332 ème régiment d'infanterie au printemps de 1917, je n'avais pas encore 20 ans : il en avait alors un peu plus de 30
Son expérience de la terrible vie du front m'a été d'un grand secours lorsqu'il a fallu se préparer et prendre part à l'offensive du 20 août 1917, au bois des Caurières en avant de Verdun, où nos camarades ont été tués par centaines.
Quand, à quelques temps de là, au repos à l'arrière, nous nous sommes découverts une affinité pour la musique, de bons camarades que nous étions, nous sommes devenus inséparables.
A la première permission, nous avons, chacun de notre côté, ramené notre violon.
A partir de là, votre père n'a laissé échapper aucune occasion de me faire partager sa passion de la musique... une passion qui nous a fait oublier plus d'une fois les grandes misères de la guerre.
Pierre Laffite, soyez en assurée, restera présent dans mes souvenirs jusqu'à la fin de ma vie.
Aurais-je un jour la joie de faire, avec mes petits enfants, le pélerinage du front de 14/18 et de passer par Poix?... Je le souhaite de tout coeur.
Ma femme se joint à moi pour vous prier de partager avec votre mère et tous les votres de bien sincères et bien amicales pensées.
Claude Mignaval
La musique dit-on adoucit les moeurs. Elle a permis à deux soldats de résister malgré les privations, la peur, l'isolement; leur a donné le courage de retourner après chaque permission dans le fracas des bombes, le sifflement des balles affronter leur destin.
La lettre de Claude MIGNAVAL est un hommage à son ami mais aussi à tous ceux qui ne sont pas rentrés.
Mon grand-père, Pierre, Félix LAFFITE, né le 08 mai 1886 à AMIENS (Somme), est arrivé à POIX à l'âge de 8 ans. Mobilisé le 04 août 1914, il a traversé les années de guerre échappant à la mitraille mais eut les poumons gazés. Les crises d'étouffement étaient particulièrement impressionnantes et angoissantes. Il est décédé d'un cancer le 21 octobre 1978, dans son lit Avenue du général Leclerc. Il était Doyen en âge des Poyais depuis quelques années. Il repose tout à côté du cimetière anglais dans la première allée à gauche de notre cimetière.
Son goût pour la musique ne l'a jamais quitté. Son médecin, le docteur AUBRIOT se servait d'ailleurs du violon comme du plus puissant des médicaments. Il venait en visite avec son instrument et lui disait : "Alors Pépère, un coup de violon ?". La guérison était bien souvent des plus rapide et nous assistions alors, privilégiés, à un concert privé.
Il existe une variante de cette photo que m'a montré Sébastien de Croixrault. Le plan est légèrement décalé vers la gauche dévoilant un autre personnage près de mon aïeul.
jusqu'au lit de la rivière. Quelle pouvait être sont utilité ?
On aperçoit une pompe à bras pour puiser l'eau servant à gâcher le mortier.
Cette vue montre qu'au début du XX° siècle la rivière était visible de part et d'autre du pont Saint Martin.
On remarque qu'une charcuterie faisait l'angle. Un commerce qui aura perduré un siècle avant de laisser la place à un opticien. Le Café du Centre a depuis longtemps disparu comme la grande majorité des bistrots de la commune.