samedi 16 août 2008

Les rues de Poix (mise à jour 16/08/08)

Le voyageur qui découvrait Poix en y arrivant par la route Nationale 1 ne pouvait qu'être surpris par le dénivelé après des kilomètres de terrain plat dont seule la vallée de Taussacq rompait la monotonie.


De quoi faire perdre le nord à un éditeur de cartes postales qui y a vu la route d'Amiens !!!


Une côte que les chevaux devaient appréhender,

plutôt raide !!!
mais qui fit le bonheur des premiers pilotes automobiles qui se confrontaient dans les courses de côtes.Un peu plus bas et bien plus contemporain, le carrefour de la route de Forges-les-Eaux.

Prise au même endroit quelques décennies plus tôt. On remarquera comme nos anciens ont anticipé le développement de la circulation en reconstruisant Poix avec de larges avenues. Une vision des choses que nous redécouvrons avec le développement durable.

La rue du jeu de Paume et la rue du Frier .

Rue Saint Martin depuis l'angle de la Place de la République, la Chapellerie Lenoir fait face à une Patisserie Confiserie.

Quelques années plus tard, les chapeaux ne font plus recette et un marchand de cycles s'y installe. La Patisserie fait de la résistance. Le magasin de cycles deviendra Quincaillerie, magasin de Vêtements et maintenant boutique d'Opticien. La Pâtisserie, l'hôtel puis le café de Paris.

De l'autre côté de la place, la rue Saint Denis. Une boulangerie s'y tenait déjà.

Un montreur d'ours semble y quémander sa subsistance. On reconnait la façade de l'hôtel de ville au second plan.

Quelques boutiques montrent leurs enseignes. Un tailleur (J.PAGNEN), une boulangerie, un café (MORARD-MEULIN).

Un autre Patissier Confiseur était installé à quelques maisons de la Justice de Paix.

La boutique du Bourrelier à gauche et un café juste avant l'angle de la rue Porte-Boiteux.


Une vue rapprochée de la Bourrellerie-Sellerie. La Justice de Paix paraîssait bien discrète avec cet énorme bâtiment sur sa droite.
La maison a l'angle est devenue un petit espace vert.

La Bourrellerie a laissé la place à "La Ruche Picarde" et la patisserie à une Boucherie. Le café s'est transformé en station essence Shell.

Poursuivant la route vers Amiens, la rue d'Hardivillers.

Au carrefour de l'hôtel du Cheval Blanc, autrefois appelée la "vieille route", la rue du Docteur Barbier où se dresse maintenant la Mairie. L'auberge annonçait qu'elle possédait une écurie pour 30 chevaux ! Argument publicitaire destiné aux voyageurs de commerce ?
A quelques pas, la rue Notre Dame menant à Conty. A gauche l'amorce de la "Nouvelle Route" qui a permis d'adoucir la pente en venant d'Amiens ou d'Abbeville.
La résidence Beauséjour sur la droite et son mur de clôture

Au tout début des années 70 il restait encore trois commerces dans cette rue. Celui au premier plan de la carte postale ou une vieille dame nous vendait des bonbons Lutti à 1 ou 2 centimes, la charcuterie Petit et le café Deux. Reprenons la route qui se dirige vers Amiens
La route d'Amiens, Avenue de la Gare (suivez l'attelage, il va réapparaître un peu plus loin), à pied, à cheval, en voiture...

La route d'Abbevile : Avenue du Général Leclerc qui n'était pas encore baptisée.

La Nouvelle Route et la Vieille route (rue du Général Leclerc à gauche, du Docteur Barbier à droite).

Une vue presqu'identique qui montre l'accès à la rue Ferdinand Beaumont à l'extrème droite, qui va nous ramener vers le centre ville.

Prise depuis la route d'Abbeville, cette vue montre la Villa Porion, toujours en place dans la rue Ferdinand Beaumont. On n'y devine pas encore le cimetière.

La rue Ferdinand Beaumont : rue des Ecoles. Un maréchal ferrant y exerçait quelques mètres au dessus de l'Ecole des Garçons. Ces locaux sont aujourd'hui utilisés par l'institut médico-éducatif des Papillons Blancs.

Le bâtiment au premier plan à gauche n'existe plus. Sa dernière utilisation aura été, il me semble, la menuiserie de monsieur Mille. Gamins, on allait y chercher de la sciure pour la caisse des chats ou pour nettoyer le carrelage fraîchement posé. Le cercueil de mon grand-père est sorti de son atelier.
La rue Porte-Boiteux s'étendait de l'hôtel de ville à la route d'Eplessier. La partie proche du centre a été rebaptisée.


Il s'agit maintenant de la rue Charles Mehaye,


qui débute en haut de la Place du 11 novembre.

La rue Porte-Boiteux a été photographié sous de nombreux angles.


Elle débute à ce carrefour où se dressait le Café de l'Union, qui fut ensuite la boucherie Lesur.

La Gendarmerie Nationale longtemps au coeur de la ville, se trouve aujourd'hui en périphérie.

La rue Porte Boiteux s'achève à l'intersection de la rue de l'Abreuvoir. L'atelier du Vitrier accueille désormais une Auto-Ecole. J'y ai vêcu un été quand mes parents sont revenus vivre à Poix il y a près de 40 ans.

La route d'Eplessier officiellement route d'Aumale. Une vue des remparts de l'église.

(Et revoilà l'attelage du bas de la route d'Amiens). Deux chevaux n'étaient pas de trop pour tirer les lourds charrois. La visite de la ville vous a plu ?

1 commentaire:

MILPAT a dit…

A propos du commentaire sur la rue des écoles (2éme vue), la petite porte dans le mur de pierres blanches il s agit de l ancien jardin de mon arrière gd mère (des garages le remplacent)Le bâtiment en planches disparu est en fait l'ancien abattoir de MR LESUR (boucher à POIX)La menuiserie et la maison d habitation de MR MILLE-MATHIAS Joseph se trouvait en dessous de l'école des garçons en bas de la rue en face du dépôt de la quincaillerie; mais il avait également sa scierie plus haut dans la rue en face de anciens ETS MITOIRE (grossiste en boissons) Cette scierie existe toujours.Pour informations c'est donc mon gd père et mon père qui ont fabriqués le cercueil de votre gd pére.....