mardi 20 mai 2008

Panoramas et vues aériennes

Poix la Coquette

Nichée au coeur de la vallée de la Poix, la ville fut photographiée sous tous les angles. Le développement de l'aviation aidant, des vues aériennes des années 20 complètent le tableau.



Le point haut permettant la "meilleure" vue de Poix se trouvant au bois du Frier, de nombreux clichés y ont été tirés. La végétation diffère selon les saisons et les époques. L'église est tantôt visible, tantôt dissimulée derrière les arbres.

Une carte utilisée en 1912 met en scène deux aéroplanes. La vue est pourtant elle aussi prise du Frier.

Dans les années 20, une série de cartes bilingues nommées PARIS-LONDRES en avion présente différentes vues de Poix.


Au dos, elle sont libellées : "" Poix, riant petit village à l'entrée du département de la Somme. Vous apercevrez de loin son viaduc.""

Il est amusant de voir au premier plan à gauche une zone cultivée. Il s'agissait de jardins potagers. Simon Desjardins qui tenait la station essence de la route d'Abbeville (actuel restaurant des Arbrisseaux) en cultivait une parcelle.


Cette carte utilisée en 1955 montre la reconstruction de Poix. Le tour de la place est tel que nous le connaissons aujourd'hui. En revanche la rue Saint Denis et la rue Porte Boiteux sont en chantier.

Les cartes qui suivent sont plus récentes, probablement des années 60, 70.


La rue Saint Martin et la route de Forges

Le chemin de Meigneux. Sur ce plan nous aurions aujourd'hui une zone pavillonnaire et le supermarché.




Vues du centre et de la place de la République .



La route d'Eplessier et la colonie de vacances (qui servit d' annexe du collège). Il y a fort à parier que de nombreux gamins qui séjournaient choisissaient cette carte pour écrire à leurs parents.

L'hotel de ville

Symbole républicain au coeur de la vie de la Cité, l'hotel de ville.




Autrefois, la mairie de Poix-de-la-Somme, se situait en haut de la rue Saint Denis à la croisée des route Nationales de Paris-Boulogne et Amiens-Rouen.


Il s'agissait d'un édifice très élégant à un étage surmonté d'un clocheton où trônait une horloge de belle taille. Je suppose qu'une cloche Républicaine devait y sonner en réponse aux fontes cléricales de l'Eglise Saint Denis.

Les jeunes conscrits y passaient le conseil de révision en vue de vérifier leurs aptitudes au service militaire.


L'hôtel de ville rasé, fut un temps remplacé par la Perception. L'étroitesse des trottoirs faisait craindre le pire jusqu'à la création de la rocade. Les poids lourds qui se dirigaient vers Rouen avaient souvent les roues des remorques qui montaient sur le trottoir. Les Poyais manifestèrent dans les années 70 pour la création de la déviation. Enfant, je me souviens avoir participé à un "sitting" sur la "Nationale", face à l'actuelle mairie. Dans les années 1900, un bourrelier semblait ne pas manquer de travail sur la droite de la route. Un magasin LA RUCHE PICARDE puis un Photographe occupèrent ces locaux devenus maintenant une maison d'habitation.


Avant guerre, la circulation n'était constituée que de charriots attelés de chevaux. Une belle maison à encorbellements faisait face à l'actuelle boulangerie rue Saint Denis.

Le carrefour des RN1 et RN 29 avec en second plan l'hôtel du Cheval Blanc. La maison mitoyenne à la mairie existe toujours. Une rumeur a circulé disant que si elle n'avait été la propriété d'un notaire adjoint au Maire de Poix de surcroit, elle aurait été détruite pour réaménager le carrefour et élargir les trottoirs. Restaurée il y a quelques années, les fenêtres donnant sur le jardin se sont fardées de jolies couleurs chaudes et romantiques.

Un début d'éclairage public de part et et d'autre du porche d'entrée.

Quelques années ont passé. L'électricité à fait son apparition remplaçant les becs de gaz. La circulation automobile a fait son apparition. Un garage Renault était implanté face à la Justice de Paix.



Dans les années soixante un nouvel hôtel de ville est construit rue du Docteur Barbier . La ville s'étant étendue, l'édifice est agrandi dans les années 90, mais plus aucune carte postale ne vient le constater.