mardi 20 mai 2008

L'hotel de ville

Symbole républicain au coeur de la vie de la Cité, l'hotel de ville.




Autrefois, la mairie de Poix-de-la-Somme, se situait en haut de la rue Saint Denis à la croisée des route Nationales de Paris-Boulogne et Amiens-Rouen.


Il s'agissait d'un édifice très élégant à un étage surmonté d'un clocheton où trônait une horloge de belle taille. Je suppose qu'une cloche Républicaine devait y sonner en réponse aux fontes cléricales de l'Eglise Saint Denis.

Les jeunes conscrits y passaient le conseil de révision en vue de vérifier leurs aptitudes au service militaire.


L'hôtel de ville rasé, fut un temps remplacé par la Perception. L'étroitesse des trottoirs faisait craindre le pire jusqu'à la création de la rocade. Les poids lourds qui se dirigaient vers Rouen avaient souvent les roues des remorques qui montaient sur le trottoir. Les Poyais manifestèrent dans les années 70 pour la création de la déviation. Enfant, je me souviens avoir participé à un "sitting" sur la "Nationale", face à l'actuelle mairie. Dans les années 1900, un bourrelier semblait ne pas manquer de travail sur la droite de la route. Un magasin LA RUCHE PICARDE puis un Photographe occupèrent ces locaux devenus maintenant une maison d'habitation.


Avant guerre, la circulation n'était constituée que de charriots attelés de chevaux. Une belle maison à encorbellements faisait face à l'actuelle boulangerie rue Saint Denis.

Le carrefour des RN1 et RN 29 avec en second plan l'hôtel du Cheval Blanc. La maison mitoyenne à la mairie existe toujours. Une rumeur a circulé disant que si elle n'avait été la propriété d'un notaire adjoint au Maire de Poix de surcroit, elle aurait été détruite pour réaménager le carrefour et élargir les trottoirs. Restaurée il y a quelques années, les fenêtres donnant sur le jardin se sont fardées de jolies couleurs chaudes et romantiques.

Un début d'éclairage public de part et et d'autre du porche d'entrée.

Quelques années ont passé. L'électricité à fait son apparition remplaçant les becs de gaz. La circulation automobile a fait son apparition. Un garage Renault était implanté face à la Justice de Paix.



Dans les années soixante un nouvel hôtel de ville est construit rue du Docteur Barbier . La ville s'étant étendue, l'édifice est agrandi dans les années 90, mais plus aucune carte postale ne vient le constater.

Aucun commentaire: