mardi 30 décembre 2008

Hôte des souterrains de Poix

Quelle que soit la profondeur des souterrains situés à Poix (de 3 à 18 m de ceux que j'ai visités), on y fait des rencontres rassurantes sur le plan écologique.


En effet, ces petits mammifères discrets accrochés tête en bas sous les voutes garantissent par leur présence la qualité d'un environnement.

Il faut faire taire les légendes d'animaux maléfiques s'accrochant aux cheveux des visiteurs de leurs antres.



Dotées d'un sonar très performant, ces insectivores nocturnes savent éviter les obstacles.




Malheureusement, leur population est en danger à cause des insecticides agricoles qui les empoisonnent ou les privent de leur proies favorites.


Grandes chasseresses de moustiques et de papillons de nuit, l'utilité des chauves souris est hélas trop méconnue. Peu de particuliers leurs aménagent des nichoirs pourtant simples à réaliser.


Une planche, quelques clous et quelques coups de scie :

http://www.observatoire-environnement.org/dsne/Comment-construire-un-nichoir-a.html

et quelques conseils de pose

http://www.observatoire-environnement.org/dsne/Les-10-regles-du-poseur-de-nichoir.html

J'ai eu une famille de chauves-souris qui nichait dans un mur de parpaing. Elles y entraient et en sortaient par un joint creux de seulement 12 mm de haut sur 40mm de large. Seules leurs déjections trahissaient leur présence.

Laissez vos commentaires

Bonjour à tous

Vous êtes quelques uns à venir chaque semaine lire ce blog. Vous avez certainement des opinions, des anecdotes, des souvenirs, des histoires à partager.

N'hésitez pas à ajouter un commentaire. Je compte sur vous pour générer de la vie . Soyez participatifs, nous avons tant à partager.

Lorsque vous laissez un commentaire, il m'est soumis pour acceptation. Je ne censure que les discours n'ayant aucun rapport avec mes blogs (annonces sexuelles, prosélytisme, publicités, polémiques ...).

Que ce soient encouragements, critiques, confirmations ou démentis, coups de gueule, ils seront publiés.

lundi 29 décembre 2008

Meilleurs voeux

Cette fois, je ne montrerai ni carte postale, ni lettre, ni publicité.

Juste trois grafitis photographiés dans les souterrains de Poix. Il s'agit de trois dessins à la mine graphite datant très probablement de la guerre 14 si l'on en croit les multiples dédicaces séjournant à proximité à une quinzaine de mètres sous terre.

En effet, nos souterrains ont servi de base arrière aux régiments de poilus qui se reposaient à l'arrière avant de retourner sous la mitraille, se battre pour la patrie... pour nous, pour que nous puissions demeurer libre.

Une génération de jeunes hommes sacrifiée. Ce devait être la der. des der. Hélàs les conditions
imposées à l'Allemagne vaincue ont amené la seconde guerre mondiale. Et nos souterrains furent de nouveau occupés, notamment par un hopital militaire Allemand.


Au seuil de cette nouvelle année, je veux remercier les 1250 visiteurs de ce modeste blog, féliciter la nouvelle municipalité pour ses initiatives culturelles mais également pour avoir débarrassé les vieilles buches de pin pourries qui encombraient le rond-point du bois des Arbrisseaux depuis une décennie.

Je souhaite à tous réussite, santé et prospérité et vous laisse admirer ces dessins d'hommes sans qui nous ne pourrions peut être plus dire "Et semper manet".















jeudi 18 décembre 2008

Lettre à en-tête

C'est le genre de document que j'affectionne particulièrement. Une lettre à en-tête d'un établissement Poyais , témoignage d'un épisode de la vie locale dans ces années folles au sortir de ce qui devait être la der. des der.


La lettre émane de l'ancienne Maison LECORNUT qui n'était autre que l'hotel restaurant de la gare, géré en 1923 par la famille CORDIER-MUSCHE



Sans télévision ni radio, les papiers d'affaires servaient de supports publicitaires. Des "Réclames" comme on disait à l'époque.


L'établissement présentait tout le confort moderne et un accueil à toute heure. Déjà un service de location automobile.

La lettre typiquement commerciale concerne le paiement d'une traite (moyen de paiement des factures très usité à cette époque). Le signataire sollicite le report de l'encaissement de cette traite d'une quinzaine de jours, attendant le remboursement de "Bons de la Défense" .

Les Bons de la Défense sont des emprunts d'état émis peu après la guerre. Un taux d'intérêt fixe et avantageux était versé aux souscripteurs . A date d'échéance, les investisseurs percevaient intérêts et principal.


dimanche 14 décembre 2008

Mariage Princier

Un évènement heureux s'est déroulé le 28 juin 2008 à MOUCHY-LE-CHATEL, petite commune de l'Oise où réside Antoine de POIX de NOAILLES, XIII° Prince de POIX.

Le père et Maire, Antoine de Poix de Noailles et son épouse Isabelle Frisch de Fels, Princesse de Poix ont donné en mariage leur fille Mélanie de Noailles à Olivier Lyon Lynch des Lords Lyon of Glamys.

La cérémonie s'est déroulée dans un annexe de la mairie trop petite pour l'occasion, puis dans l'église du village.

Le cocktail fut servi dans la cour du chateau familial, propriété de Philippe de Noailles, Duc de Mouchy, père du Prince de Poix.

Pourquoi les Ducs de Mouchy peuvent-ils toujours se prévaloir du titre de Prince de Poix ?

Tout simplement parce qu'ils possèdent toujours une terre sur le territoire de la commune de POIX. En l'espèce, il s'agit du bois des Arbrisseaux, dont la jouissance est accordée gratuitement à la commune, à charge pour celle-ci d'en assurer l'entretien et la sauvegarde. (...)

Une comparaison de l'entretien des allées et du rond point au début du XX° siècle et actuellement montre assurément que la commune n'assure plus vraiment sa partie du marché.

Espérons que la liberté de passage dans cette propriété privée soit encore accordée pendant longtemps aux Poyais et Poyaises par leur Prince.

vendredi 12 décembre 2008

Une belle pièce

Voici une carte postale qui m'a longtemps fait rêver et que je n'espérais pas mettre dans ma collection si vite. En effet, elle atteint des prix records frôlant ou dépassant les 100 euros. L'ayant trouvée pour une somme raisonnable, je me suis empressé d'en faire l'acquisition.

Il s'agit d'une carte peu ordinaire, car c'est probablement l'une des seules cartes de Poix qui ne montre pas la ville ou un paysage mais l'un de ses habitants colombophile.





Hélas la carte est neuve , ce qui ne me permet pas de la dater. En revanche, cela lui vaut un parfait état de conservation.

Elle montre monsieur CORDIER s'occupant de ses pigeons et porte l'inscription :

Colombier de Mr CORDIER à POIX (Somme) -"Au retour d'un lâcher, le pigeon voyageur apprécie fort la friandise qu'on lui offre comme récompense."

Un petit zoom sur le personnage montre un homme en vêtements de travail, portant un pigeon sur la tête et trois sur les bras. On remarquera une belle paire de moustaches à la "poilus".

De qui s'agissait-il ? Dans les années précédent la seconde guerre mondiale, des CORDIER ont tenu une boulangerie place de la République, approximativement au niveau de l'actuelle caisse d'épargne. A l'époque la rue du Moulin n'existait pas. S'agissait-il de la cour située derrière la boutique ? Je ne le pense pas. La façade de la boulangerie était relativement étroite (visible sur les cartes représentant le Pont St Martin). La cour semble assez vaste.

Au début des années 20, le café restaurant de la Gare était tenu par la famille CORDIER-MUSCHE (ancienne maison LECORNUT) et proposait écuries et garages aux voyageurs de commerce. Les dimensions de la cour correspondraient davantage... mais il pourrait aussi s'agir d'un tout autre lieu.

La consultation d'archives devrait en dire davantage car jusqu'au début des années 80, les colombophiles étaient obligés de déclarer leurs élevages en Préfecture. Ces braves volatiles ayant servi tant de fois de messagers pendant les conflits, les gouvernements successifs les ont recensés. Une procédure qui a perduré pendant près de 40 ans après l'armistice.

lundi 8 décembre 2008

Voiture à cheval sur la route d'Eplessier

Une vue du début du XX° siècle pas très fréquente de la route d'Eplessier.



On y voit une voiture à cheval qui s'apprête à passer devant la maison FREVILLE (actuellement auto-école).

L'entreprise d'Alfred FREVILLE (peintre et vitrier) a prospéré de nombreuses années à cet endroit. Une personne âgée de Poix me confiait récemment qu'après la guerre de 40, Alfred et son ouvrier ont eu plusieurs années de travail à décaper et repeindre les boiseries que les Allemands avaient recouverts d'un gris douteux.

C'est vrai qu'ils en ont mis partout de ce gris. J'ai eu beaucoup de mal à décaper les portes de ma maison que les occupants avaient réquisitionné... et repeinte.

Pour en revenir à la maison Freville, j'y ai habité le temps d'un été en 1970 avant de rejoindre le Parc des Clairs logis et après avoir quitté la maison "Sainteville" route d'Abbeville (voir billet du 18 octobre 2008, Le route d'Abbeville sous la Neige). Elle disposait de spacieuses dépendances et d'un magnifique jardin.

mercredi 26 novembre 2008

C'est l'hiver

Pendant longtemps je n'ai trouvé aucune carte de Poix dans la rigueur hivernale. Depuis quelques semaines, elles se succèdent.



Cette fois-ci c'est une vue de la cote de Paris sous la neige que j'ai trouvé. Le réchauffement climatique nous permettra t-il encore d'admirer cette blancheur qui éteint le vacarme et nettoie le paysage?

N'est-elle pas magnifique notre vallée sous un ciel lourd de neige ? Un paysage qui ne peut que faire penser à Noël.

En cette période de fin d'année, un petit geste envers ceux qui n'ont rien , c'est montrer votre humanité.

Joyeux Noël à tous

lundi 10 novembre 2008

La route d'Eplessier prise de l'Eglise

Voici une carte comme je les aime bien, car elle nous raconte notre histoire.


Il s'agit d'une vue prise des remparts de l'église. On y distingue le chemin de Meigneux, la route d'Eplessier et l'on y devine la rue du Viaduc.

La grande batisse de premier plan est toujours présente. Les transports DEGOUY y ont séjourné. Les agrandissements montrent qu'au début du XX° siècle le quartier était animé.


La ferme COURTOIS à l'angle du chemin de Meigneux , accueillait l'Auberge Saint Nicolas et possédait une écurie pour 36 chevaux. Les foires étant nombreuses, les voyageurs de commerce avaient le choix pour trouver gîte et couvert.

A l'angle droit de la rue du viaduc (clinique vétérinaire de nos jours), se tenait le CAFE DE LA FORGE, bar-restaurant appelé le café PROVILLE du nom de ses propriétaires. Une écurie pour 20 chevaux (si je déchiffre correctement) y siégeait.

En face, à l'angle gauche de la rue du Viaduc, toujours debout de nos jours, se tenait la maison DUCROCQ. Il s'agissait d'un marchand de vins qui s'installa ensuite ans l'actuel magasin Delacuyse.
Il ne subsiste aucun de ces commerces. Heureusement que les cartes postales et quelques anciens de la commune ont gardé la mémoire de ces lieux pour me permettre de les faire un peu revivre à travers ce blog.

Square, gendarmerie, église

Une carte postale en couleur de la fin des années 60, début 70 qui nous montre le square du docteur Lourdel, avant qu'il ne soit amputé des quelques mètres carrés destinés à accueillir la cuve à gaz de la nouvelle salle des fêtes.



Me vient la nostalgie de cette époque ou ce jardin public était réservé aux enfants. Un toboggan, deux tape-culs, un tourniquet , deux balancoires nacelles pour les équipements et une belle surface pour jouer au ballon. Ce lieu de rencontre des gamins de Poix ne résonne plus de leurs cris.



Aujourd'hui le toboggan s'est miniaturisé ; il n'est plus possible d'entrer dans le tourniquet pour lui donner de la vitesse et les enfants ont été chassés de la moitié du square par les boulistes qui s'imposent au dépend de toute sécurité. (Qui donc a dit que les jeunes ne respectaient rien ?)


La vue agrandie de la première carte centrée sur l'ancienne Gendarmerie et l'Eglise


pour comparaison avec cette photographie prise après démolition de la salle des fêtes.

La végétation a changé, des candélabres sont apparus sur les trottoirs, l'ancienne gendarmerie a perdu ses carreaux et de nombreux volets.

Les gendarmes auront eu le temps d'user leur " nouvelle" caserne qu'ils abandonneront dans quelques mois et prendre possession de locaux flambants neufs avant que cette vénérable bâtisse ne fasse l'objet d'un sauvetage. Il s'agit pourtant d'un des bâtiments les plus vieux de notre commune, qui contrairement au reste de la ville a su résister aux bombardements et aux outrages du temps.

Serait-ce une tradition communale d'acheter des biens immobiliers et de les laisser sans entretien ? L'allure de l'ancienne quincaillerie Duclair (Fétré) à l'autre bout de la rue semble le confirmer.

Sous la neige (modifié le 26.11.2008)

Deux cartes postales trouvées récemment que je n'avais encore jamais observées.

La première montre le porche de l'Eglise si souvent représenté


La seconde me pose problème, car je ne parviens pas à localiser la vue. De prime abord je pensais à une vue prise du Bois du Grand Rideau avec ce qui est aujourd'hui le terrain de football et la piscine, mais je n'y retrouve aucun détail familier.

J'aurais douté qu'il s'agisse de Poix-de-Picardie, si le nom d'ANGER-DENIER débit de tabacs ne figurait sur la carte.

Et cette troisième récemment acquise qui montre la route d'Abbeville


à laquelle vient désormais s'ajouter la descente de la cote de Paris.

samedi 18 octobre 2008

La route d'Abbeville sous la neige

Dernière trouvaille.

Une vue de la route d'Abbeville (aujourd'hui avenue du général Leclerc) prise sous la neige.

Il s'agit d'une carte colorisée utilisée en 1907. L'une des plus belles carte de Poix à mon sens en raison de son charme, de son animation et bien entendu de sa localisation.


Elle est prise de l'angle de la route d'Abbeville et du chemin de Croixrault où se dresse un calvaire (maison Sainteville).


Au premier plan, un chasseur semble guetter le pigeon ramier






Il scrute le sommet des pins qui bordaient à l'époque toute l'avenue. Le fusil pointé, la gibecière sur la hanche, il porte des sabots de bois aux pieds.

Au second plan, deux ménagères chaudement couvertes d'un châle prennent la pose, pieds dans la neige.

Un peu plus en retrait, un vieil homme vêtu d'une pélerine





Et en arrière plan, les maisons des chaufourniers.

Il s'agit de l'actuel restaurant des "Arbrisseaux" et des trois maisons situées en aval.

Les chaufourniers étaient chargés d'extraire la craie des nombreux souterrains débouchant dans ce secteur et de la brûler pour obtenir la chaux vive.

Deux fours subsistent dans l'avenue. L'un dans la propriété Vasseur-Long; l'autre dans la propriété Daire.

Le four de la propriété Vasseur-Long possède une cheminée d'évacuation verticale. Celui de la propriété Daire a la particularité d'être équipé d' un conduit incliné sur plus d'une dizaine de mètres avant de ressortir dans le bois.

Ces maisons, comme celle au premier plan font probablement partie des plus anciennes habitations de Poix. Elle ont survêcu aux bombardements des guerres de 14 et 40.

mercredi 8 octobre 2008

Enveloppe publicitaire

Découverte sur un site de vente aux enchères, une enveloppe publicitaire du magasin DANIEL de Poix.

Partie de Poix-de-la-Somme le 4 août 1953 pour Lyon (Rhône), elle ne porte pas de cachet postal d'arrivée. J'aurais pourtant aimé savoir à quelle date elle a été distribuée.


En effet, une grêve générale partie des PTT de Bordeaux ce 4 août a paralysé la Poste puis tous les services publics pendant près de trois semaines. La reprise du travail n'interviendra que le 26 août 1953.

Revenons-en à l'enveloppe . Dès le développement des services postaux avec l'avènement du timbre poste en 1849, les enveloppes des entreprises et commerces vont servir de support publicitaire.

La magasin de nouveautés et articles funéraires de Pierre DANIEL, se situait à l'angle de la place du 11 novembre 1918 (place du monument aux morts) et de la rue du Moulin il y a encore quelques années. Il fut remplacé par une officine de pharmacie qui a déménagé juste à côté, pour laisser la place à un courtier en assurances.

Pierre DANIEL reste dans toutes les mémoires des habitants de Poix et de sa région ayant été conseiller municipal puis Maire et Conseiller Général pendant plusieurs mandats. La ville lui doit beaucoup.

La lettre se trouvait chez un collectionneur de Marseille qui me l'a cédée. Elle est revenue à son point de départ quelques 55 ans plus tard.

vendredi 22 août 2008

Gastronomie

Nul n'est besoin de se rendre dans le Bordelais pour trouver des cèpes.



Un petit tour dans les environs de Poix en ce vendredi 22 août 2008 m' a permis de ramener une dizaine de kilogrammes de beaux cèpes, qui épluchés et cuits donnent près de 3 kilos de champignons qui accompagneront poulets et lapins ou plus simplement seront servis en gratins.

A moins qu'ils ne terminent dans cette fabuleuse recette de Lasagnes aux cèpes des frères Troisgros.

samedi 16 août 2008

La route d'Abbeville (Mise à jour 16 août 2008)

Située à la sortie nord-ouest de Poix, la Route d'Abbeville a désormais pris le nom de rue du Général Leclerc, hommage de la commune à cet illustre Samaréen de Tailly l'Arbre à Mouches. (village situé quelques à kilomètres en direction d'Abbeville).

Au début du XX° siècle, l'avenue était bordée de grands pins. Quelques petites maisons de chaufourniers la bordaient (Le chaufournier est, dans la production de la chaux vive, l'ouvrier conducteur du four à chaux. Par extension il désigne l'exploitant d'un four à chaux. source wikipédia)


La rue a gardé son charme bien que les sapins aient disparu.

Le bois des arbrisseaux fait face aux habitations. C'est une propriété de la famille de Poix de Noailles, Duc de Mouchy. (Le chateau de la famille est situé à Mouchy le Chatel près de Noailles dans l'Oise).

Le "mur de la mort" a remplacé les maisons de pierre calcaire dans le carrefour des routes d'Abbeville et d'Amiens. Ce mur fut construit peu après qu'un semi remorque dévale au petit matin la rue où les élèves sortent des écoles. En rupture de freins il a franchi la rue, arraché une pompe à essence de la station "Antar" (à l'époque) pour plonger dans les jardins en contrebas.

Durant la seconde guerre mondiale, cette demeure réquisitionnée par les Allemands servait de maison close aux troupes d'occupation. La ville était sur un plan stratégique d'une grande importance en raison du viaduc d'une part mais surtout du terrain d'aviation sur le plateau de Croixrault. Un poste de contrôle avec barrière était implanté dans le milieu de la côte.


Les demoiselles Delannoy (Jeanne et Laure) occupèrent de nombreuses années cette magnifique maison. Une partie du parc accueille désormais l'école maternelle.



Des générations de Poyaises et Poyais se souviennent de ces femmes dévouées qui ont tellement donné pour le catéchisme, la chorale, les enfants de coeur... A cette époque ( années 70), les enfants allaient à la messe le dimanche matin.



Dernière trouvaille, cette carte photographiée à mi-hauteur de la route d'Abbeville. Au premier plan à droite, le chemin menant au bois de Croixrault où se dresse désormais un crucifix. La maison du couple Sainteville était déjà implantée, de même que l'actuel restaurant "Les Arbrissaux" que l'on peut apercevoir au second plan.

Les rues de Poix (mise à jour 16/08/08)

Le voyageur qui découvrait Poix en y arrivant par la route Nationale 1 ne pouvait qu'être surpris par le dénivelé après des kilomètres de terrain plat dont seule la vallée de Taussacq rompait la monotonie.


De quoi faire perdre le nord à un éditeur de cartes postales qui y a vu la route d'Amiens !!!


Une côte que les chevaux devaient appréhender,

plutôt raide !!!
mais qui fit le bonheur des premiers pilotes automobiles qui se confrontaient dans les courses de côtes.Un peu plus bas et bien plus contemporain, le carrefour de la route de Forges-les-Eaux.

Prise au même endroit quelques décennies plus tôt. On remarquera comme nos anciens ont anticipé le développement de la circulation en reconstruisant Poix avec de larges avenues. Une vision des choses que nous redécouvrons avec le développement durable.

La rue du jeu de Paume et la rue du Frier .

Rue Saint Martin depuis l'angle de la Place de la République, la Chapellerie Lenoir fait face à une Patisserie Confiserie.

Quelques années plus tard, les chapeaux ne font plus recette et un marchand de cycles s'y installe. La Patisserie fait de la résistance. Le magasin de cycles deviendra Quincaillerie, magasin de Vêtements et maintenant boutique d'Opticien. La Pâtisserie, l'hôtel puis le café de Paris.

De l'autre côté de la place, la rue Saint Denis. Une boulangerie s'y tenait déjà.

Un montreur d'ours semble y quémander sa subsistance. On reconnait la façade de l'hôtel de ville au second plan.

Quelques boutiques montrent leurs enseignes. Un tailleur (J.PAGNEN), une boulangerie, un café (MORARD-MEULIN).

Un autre Patissier Confiseur était installé à quelques maisons de la Justice de Paix.

La boutique du Bourrelier à gauche et un café juste avant l'angle de la rue Porte-Boiteux.


Une vue rapprochée de la Bourrellerie-Sellerie. La Justice de Paix paraîssait bien discrète avec cet énorme bâtiment sur sa droite.
La maison a l'angle est devenue un petit espace vert.

La Bourrellerie a laissé la place à "La Ruche Picarde" et la patisserie à une Boucherie. Le café s'est transformé en station essence Shell.

Poursuivant la route vers Amiens, la rue d'Hardivillers.

Au carrefour de l'hôtel du Cheval Blanc, autrefois appelée la "vieille route", la rue du Docteur Barbier où se dresse maintenant la Mairie. L'auberge annonçait qu'elle possédait une écurie pour 30 chevaux ! Argument publicitaire destiné aux voyageurs de commerce ?
A quelques pas, la rue Notre Dame menant à Conty. A gauche l'amorce de la "Nouvelle Route" qui a permis d'adoucir la pente en venant d'Amiens ou d'Abbeville.
La résidence Beauséjour sur la droite et son mur de clôture

Au tout début des années 70 il restait encore trois commerces dans cette rue. Celui au premier plan de la carte postale ou une vieille dame nous vendait des bonbons Lutti à 1 ou 2 centimes, la charcuterie Petit et le café Deux. Reprenons la route qui se dirige vers Amiens
La route d'Amiens, Avenue de la Gare (suivez l'attelage, il va réapparaître un peu plus loin), à pied, à cheval, en voiture...

La route d'Abbevile : Avenue du Général Leclerc qui n'était pas encore baptisée.

La Nouvelle Route et la Vieille route (rue du Général Leclerc à gauche, du Docteur Barbier à droite).

Une vue presqu'identique qui montre l'accès à la rue Ferdinand Beaumont à l'extrème droite, qui va nous ramener vers le centre ville.

Prise depuis la route d'Abbeville, cette vue montre la Villa Porion, toujours en place dans la rue Ferdinand Beaumont. On n'y devine pas encore le cimetière.

La rue Ferdinand Beaumont : rue des Ecoles. Un maréchal ferrant y exerçait quelques mètres au dessus de l'Ecole des Garçons. Ces locaux sont aujourd'hui utilisés par l'institut médico-éducatif des Papillons Blancs.

Le bâtiment au premier plan à gauche n'existe plus. Sa dernière utilisation aura été, il me semble, la menuiserie de monsieur Mille. Gamins, on allait y chercher de la sciure pour la caisse des chats ou pour nettoyer le carrelage fraîchement posé. Le cercueil de mon grand-père est sorti de son atelier.
La rue Porte-Boiteux s'étendait de l'hôtel de ville à la route d'Eplessier. La partie proche du centre a été rebaptisée.


Il s'agit maintenant de la rue Charles Mehaye,


qui débute en haut de la Place du 11 novembre.

La rue Porte-Boiteux a été photographié sous de nombreux angles.


Elle débute à ce carrefour où se dressait le Café de l'Union, qui fut ensuite la boucherie Lesur.

La Gendarmerie Nationale longtemps au coeur de la ville, se trouve aujourd'hui en périphérie.

La rue Porte Boiteux s'achève à l'intersection de la rue de l'Abreuvoir. L'atelier du Vitrier accueille désormais une Auto-Ecole. J'y ai vêcu un été quand mes parents sont revenus vivre à Poix il y a près de 40 ans.

La route d'Eplessier officiellement route d'Aumale. Une vue des remparts de l'église.

(Et revoilà l'attelage du bas de la route d'Amiens). Deux chevaux n'étaient pas de trop pour tirer les lourds charrois. La visite de la ville vous a plu ?