mardi 30 décembre 2008

Hôte des souterrains de Poix

Quelle que soit la profondeur des souterrains situés à Poix (de 3 à 18 m de ceux que j'ai visités), on y fait des rencontres rassurantes sur le plan écologique.


En effet, ces petits mammifères discrets accrochés tête en bas sous les voutes garantissent par leur présence la qualité d'un environnement.

Il faut faire taire les légendes d'animaux maléfiques s'accrochant aux cheveux des visiteurs de leurs antres.



Dotées d'un sonar très performant, ces insectivores nocturnes savent éviter les obstacles.




Malheureusement, leur population est en danger à cause des insecticides agricoles qui les empoisonnent ou les privent de leur proies favorites.


Grandes chasseresses de moustiques et de papillons de nuit, l'utilité des chauves souris est hélas trop méconnue. Peu de particuliers leurs aménagent des nichoirs pourtant simples à réaliser.


Une planche, quelques clous et quelques coups de scie :

http://www.observatoire-environnement.org/dsne/Comment-construire-un-nichoir-a.html

et quelques conseils de pose

http://www.observatoire-environnement.org/dsne/Les-10-regles-du-poseur-de-nichoir.html

J'ai eu une famille de chauves-souris qui nichait dans un mur de parpaing. Elles y entraient et en sortaient par un joint creux de seulement 12 mm de haut sur 40mm de large. Seules leurs déjections trahissaient leur présence.

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Bonjour à tous

Vous êtes quelques uns à venir chaque semaine lire ce blog. Vous avez certainement des opinions, des anecdotes, des souvenirs, des histoires à partager.

N'hésitez pas à ajouter un commentaire. Je compte sur vous pour générer de la vie . Soyez participatifs, nous avons tant à partager.

Lorsque vous laissez un commentaire, il m'est soumis pour acceptation. Je ne censure que les discours n'ayant aucun rapport avec mes blogs (annonces sexuelles, prosélytisme, publicités, polémiques ...).

Que ce soient encouragements, critiques, confirmations ou démentis, coups de gueule, ils seront publiés.

lundi 29 décembre 2008

Meilleurs voeux

Cette fois, je ne montrerai ni carte postale, ni lettre, ni publicité.

Juste trois grafitis photographiés dans les souterrains de Poix. Il s'agit de trois dessins à la mine graphite datant très probablement de la guerre 14 si l'on en croit les multiples dédicaces séjournant à proximité à une quinzaine de mètres sous terre.

En effet, nos souterrains ont servi de base arrière aux régiments de poilus qui se reposaient à l'arrière avant de retourner sous la mitraille, se battre pour la patrie... pour nous, pour que nous puissions demeurer libre.

Une génération de jeunes hommes sacrifiée. Ce devait être la der. des der. Hélàs les conditions
imposées à l'Allemagne vaincue ont amené la seconde guerre mondiale. Et nos souterrains furent de nouveau occupés, notamment par un hopital militaire Allemand.


Au seuil de cette nouvelle année, je veux remercier les 1250 visiteurs de ce modeste blog, féliciter la nouvelle municipalité pour ses initiatives culturelles mais également pour avoir débarrassé les vieilles buches de pin pourries qui encombraient le rond-point du bois des Arbrisseaux depuis une décennie.

Je souhaite à tous réussite, santé et prospérité et vous laisse admirer ces dessins d'hommes sans qui nous ne pourrions peut être plus dire "Et semper manet".















jeudi 18 décembre 2008

Lettre à en-tête

C'est le genre de document que j'affectionne particulièrement. Une lettre à en-tête d'un établissement Poyais , témoignage d'un épisode de la vie locale dans ces années folles au sortir de ce qui devait être la der. des der.


La lettre émane de l'ancienne Maison LECORNUT qui n'était autre que l'hotel restaurant de la gare, géré en 1923 par la famille CORDIER-MUSCHE



Sans télévision ni radio, les papiers d'affaires servaient de supports publicitaires. Des "Réclames" comme on disait à l'époque.


L'établissement présentait tout le confort moderne et un accueil à toute heure. Déjà un service de location automobile.

La lettre typiquement commerciale concerne le paiement d'une traite (moyen de paiement des factures très usité à cette époque). Le signataire sollicite le report de l'encaissement de cette traite d'une quinzaine de jours, attendant le remboursement de "Bons de la Défense" .

Les Bons de la Défense sont des emprunts d'état émis peu après la guerre. Un taux d'intérêt fixe et avantageux était versé aux souscripteurs . A date d'échéance, les investisseurs percevaient intérêts et principal.


dimanche 14 décembre 2008

Mariage Princier

Un évènement heureux s'est déroulé le 28 juin 2008 à MOUCHY-LE-CHATEL, petite commune de l'Oise où réside Antoine de POIX de NOAILLES, XIII° Prince de POIX.

Le père et Maire, Antoine de Poix de Noailles et son épouse Isabelle Frisch de Fels, Princesse de Poix ont donné en mariage leur fille Mélanie de Noailles à Olivier Lyon Lynch des Lords Lyon of Glamys.

La cérémonie s'est déroulée dans un annexe de la mairie trop petite pour l'occasion, puis dans l'église du village.

Le cocktail fut servi dans la cour du chateau familial, propriété de Philippe de Noailles, Duc de Mouchy, père du Prince de Poix.

Pourquoi les Ducs de Mouchy peuvent-ils toujours se prévaloir du titre de Prince de Poix ?

Tout simplement parce qu'ils possèdent toujours une terre sur le territoire de la commune de POIX. En l'espèce, il s'agit du bois des Arbrisseaux, dont la jouissance est accordée gratuitement à la commune, à charge pour celle-ci d'en assurer l'entretien et la sauvegarde. (...)

Une comparaison de l'entretien des allées et du rond point au début du XX° siècle et actuellement montre assurément que la commune n'assure plus vraiment sa partie du marché.

Espérons que la liberté de passage dans cette propriété privée soit encore accordée pendant longtemps aux Poyais et Poyaises par leur Prince.

vendredi 12 décembre 2008

Une belle pièce

Voici une carte postale qui m'a longtemps fait rêver et que je n'espérais pas mettre dans ma collection si vite. En effet, elle atteint des prix records frôlant ou dépassant les 100 euros. L'ayant trouvée pour une somme raisonnable, je me suis empressé d'en faire l'acquisition.

Il s'agit d'une carte peu ordinaire, car c'est probablement l'une des seules cartes de Poix qui ne montre pas la ville ou un paysage mais l'un de ses habitants colombophile.





Hélas la carte est neuve , ce qui ne me permet pas de la dater. En revanche, cela lui vaut un parfait état de conservation.

Elle montre monsieur CORDIER s'occupant de ses pigeons et porte l'inscription :

Colombier de Mr CORDIER à POIX (Somme) -"Au retour d'un lâcher, le pigeon voyageur apprécie fort la friandise qu'on lui offre comme récompense."

Un petit zoom sur le personnage montre un homme en vêtements de travail, portant un pigeon sur la tête et trois sur les bras. On remarquera une belle paire de moustaches à la "poilus".

De qui s'agissait-il ? Dans les années précédent la seconde guerre mondiale, des CORDIER ont tenu une boulangerie place de la République, approximativement au niveau de l'actuelle caisse d'épargne. A l'époque la rue du Moulin n'existait pas. S'agissait-il de la cour située derrière la boutique ? Je ne le pense pas. La façade de la boulangerie était relativement étroite (visible sur les cartes représentant le Pont St Martin). La cour semble assez vaste.

Au début des années 20, le café restaurant de la Gare était tenu par la famille CORDIER-MUSCHE (ancienne maison LECORNUT) et proposait écuries et garages aux voyageurs de commerce. Les dimensions de la cour correspondraient davantage... mais il pourrait aussi s'agir d'un tout autre lieu.

La consultation d'archives devrait en dire davantage car jusqu'au début des années 80, les colombophiles étaient obligés de déclarer leurs élevages en Préfecture. Ces braves volatiles ayant servi tant de fois de messagers pendant les conflits, les gouvernements successifs les ont recensés. Une procédure qui a perduré pendant près de 40 ans après l'armistice.

lundi 8 décembre 2008

Voiture à cheval sur la route d'Eplessier

Une vue du début du XX° siècle pas très fréquente de la route d'Eplessier.



On y voit une voiture à cheval qui s'apprête à passer devant la maison FREVILLE (actuellement auto-école).

L'entreprise d'Alfred FREVILLE (peintre et vitrier) a prospéré de nombreuses années à cet endroit. Une personne âgée de Poix me confiait récemment qu'après la guerre de 40, Alfred et son ouvrier ont eu plusieurs années de travail à décaper et repeindre les boiseries que les Allemands avaient recouverts d'un gris douteux.

C'est vrai qu'ils en ont mis partout de ce gris. J'ai eu beaucoup de mal à décaper les portes de ma maison que les occupants avaient réquisitionné... et repeinte.

Pour en revenir à la maison Freville, j'y ai habité le temps d'un été en 1970 avant de rejoindre le Parc des Clairs logis et après avoir quitté la maison "Sainteville" route d'Abbeville (voir billet du 18 octobre 2008, Le route d'Abbeville sous la Neige). Elle disposait de spacieuses dépendances et d'un magnifique jardin.